Mes parents m'ont gentiment envoyé des nouvelles de ma ville natale Amiens... dans le fin fond du nord de la France, depuis que je suis toulousain.
Ce sont des scans d'un livret fourni par l'équipe municipale prête à partir après la défaite des élections. Ce livret fait un bilan des actions de l'équipe depuis 1990, dirigée par Gilles de Robien.
Cela fait tout drôle de voir le diaporama avant-après...
La plupart des travaux, je les ai vécu : la place de la mairie, la place Gambetta, piétonisation du centre-ville, parc Saint-Pierre, ré-aménagements des quartiers nord, espace sportif et de loisirs Coliseum (ex Pierre de Coubertin), la MACU (Maison de la culture), les facs de Saint-Leu... sans oublier la Vallée des Vignes, le pôle Jules-Verne...
J'ai l'impression d'avoir pris un coup de vieux.
Mais j'en retiens surtout que la ville d'Amiens développe une espèce de malédiction ! Le dernier chantier entamé avant la perte des élections est la place de la Gare... au pied de la Tour Perret. Etrangement c'était aussi le dernier chantier de la municipalité en 1990, René Lamps. Dans une moindre mesure... Certains vont même jusqu'à dire que c'était aussi le cas de celle d'avant, en 1971 dirigée par Maurice Vast.
René Lamps avait transformé la place en un parking excentré, détournant le flux de circulation de devant la gare pour le faire passer au pied de la Tour Perret... rien de bien méchant.
Gilles de Robien a vu cela en plus grand... Un trait essentiel de la nouvelle configuration de la place, rappelant celle avant la guerre 39-45, est la pente douce... descendant vers les voies... rien de fantastique mais c'est surtout le gigantesque auvent entourant la pente qui choque... il semble un peu dispendieux ... Est-ce là le problème...
Perso je n'ai pas d'avis sur ce point.
Mais la ville d'Amiens ne cesse de m'étonner. J'attends les prochaines nouvelles avec impatience...
Il y a 4 heures
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