jeudi 28 janvier 2010

Une taille monstreuse ou pas encore ?

Plus je travaille sur le portail et l'entreprise Disney, plus je me demande où s'arrêtera sa croissance.
Le portail Disney compte près de 3000 articles, 2932 à ce jour.

Coté entreprise nous en sommes à 133 articles sur des filiales, 17 anciennes filiales auquel il faudra ajouter les Marvel. Cela fait beaucoup. Dans ces chiffres n'apparaissent ni les redirections suites au renommage ou fusion, ni les filiales dont je ne suis pas certain qu'elles méritent un article dédié (exemple : les sociétés créées pour le parc français dont une par hôtel). Je ne sais même plus où donner de la tête. Je suis même un peu gêné par l'aspect que prends la dernière section de l'historique The Walt Disney Company, un découpage par année aurait mélangé toutes les informations mais un découpage par thème semble un plus confus... pas facile.

De manière plus professionnelle, distante du travail sur Wikipédia proche de celui du moine copieur médiéval, je m'interroge sur l'organisation de l'entreprise Disney (oui je réfléchis). Elle s'agrandit mais surtout à l'international beaucoup moins aux États-Unis. Ce phénomène remonte au début des années 2000. Avec la crise, la société a été contrainte de fermer ou vendre des entités mais plusieurs sont en réalité du à un problème de taille critique. Ainsi les Disney Store, avec plus de 700 magasins dans le monde entraient en concurrence avec les parcs à thèmes et les accords signés avec des chaînes de distribution (Wal-Mart, Carrefour,...). Qui irait dans une Disney Store alos que l'hypermarché du coin propose des trucs similaire, moins chère et de qualité proche, les deux étant made in china. De même, la vente du réseau ABC Radio est à rapprocher des contraintes de la FCC qui s'assure de la non apparition de monopole. C'est plus au moins la même raison pour laquelle Disney n'a pas acheté de concurrents dans les parcs à thèmes (Six Flags était à vendre), dans la télévision (NBC), dans le cinéma (Universal). Idem pour des métiers comme les salles de cinéma (AMC a été racheté récemment par un fonds d'investissements), la fourniture d'accès à internet (aussi à cause du flop de Go Network), le métier de cablo-opérateur (l'OPA raté de Comcast et la scission Time Warner/Time Warner Cable)... La société Disney aux États-Unis est donc contrainte à se renouveler en conservant un éventail similaire d'activités.

Des solutions existent. Dans le domaines des lieux de séjours, le marché des resorts, Disney peut développer certains concepts. L'un d'eux consistent en des hôtels un peu luxueux dans des lieux fortement touristiques. Disney s'attaque ici à des concurrents comme Sheration, Westin,... Disney en construit un à Hawaï et en prévoit un à Washington DC. Deux projets étaient apparus dans les années 1990, un en Californie et un autre à New York mais la crise est passée par là.  Un autre domaine est la station de ski (j'en reparlerai dans un autre billet).

Dans les autres marchés il y a celui du contenu internet et les jeux vidéos mais ce dernier est un plus international que "local".  Un coup magnifique est l'achat de Marvel qui permet à Disney de renforcer sa présence dans la bande dessinée tout en accroissant les licences déclinables.

Ainsi Disney s'accroit en dehors des États-Unis, principalement en Europe et en Asie (du Moyen à l'Extrême-Orient). Mais Disney ne peut pas faire des parcs partout et pour lmes produits dérivés on est largement abreuvés (jusqu'à plus soif)
 Étonnamment (pour les non-initiés) le premier secteur dans lequel Disney cherche à s'implanter ou à se développer dans les pays européens ou asiatiques car elle n'y a pas atteint une taille critique (à savoir acteur incontournable du marché) est la télévision.
Pour Disney la France est un terrain de jeu avec pas mal d'obstacles mais où leur croissance est possible. Le Royaume-Uni était pressenti comme un marché facile mais le flop d'ABC1 a définitivement prouvé que les anglais ne sont  pas des américains de seconde zone. Il leur faut du sur-mesure. Disney utilise donc ses filiales Disney Channel et ESPN pour intégrer le marche avec l'idée ensuite de proposer des chaînes généralistes et thématisées dans autre chose que le sport ou la famille. C'est pas encore gagné et mon avis est que cela devra se faire pas l'achat de groupe ou chaîne existante dans les pays visés. (J'ai déjà du l'évoquer rapidement).

Mais je n'arrive pas à distinguer le but, la taille critique visée en dehors de toujours plus de gains pour les actionnaires bien sur.

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